A report on LBCI to raise further awareness on racism against domestic workers
Here’s an excerpt from a report by Afrik.com on women fleeing poverty in their country Madagascar to work in Lebanon, and the horrible experiences that they’ve been through here. It’s truly disturbing to read some of these stories and I wonder why can’t we do anything to change this stupid law and give all workers more freedom? In fact, if no one’s ready to make changes in Lebanon, countries like Madagascar and Ethiopia should follow the Philippine’s path by blacklisting Lebanon and forbidding their workers to go there.
Rentrée en septembre 2012 à Madagascar, Marie-Emmanuelle porte encore les cicatrices de ses blessures. Elle n’oubliera jamais le calvaire qu’elle a vécu au Liban. Comme elle, des milliers de jeunes filles y ont migré pour travailler comme domestiques, rêvant d’une vie meilleure. Agée aujourd’hui de 23 ans, la jeune femme n’en avait que 19 ans quand elle s’est envolée pour le Liban. Lorsqu’elle raconte ses rudes conditions de travail, sa voix fluette en tremble encore d’effroi : « Je suis partie pour aider ma famille qui est très pauvre. Mais une fois sur place, j’ai vécu un véritable enfer ! Je travaillais comme domestique pour huit familles différentes. Je commençais à 6h du matin et finissais à minuit. Je ne mangeais qu’un repas par jour. J’ai subi des violences. Mes employeurs m’insultaient et me battaient tous les jours ! Ils ne m’ont même pas payé la totalité de l’argent qu’ils me devaient », déplore-t-elle.
Des brimades. Des humiliations. Sandra aussi en a vécues au Liban. Partie à l’âge de 19 ans, elle a subi, durant trois ans, des violences sexuelles. « J’étais violée tous les jours par mon patron. Et ses enfants me battaient », raconte-t-elle. Elle réussit finalement à contacter des membres de sa famille qui l’ont aidée à rentrer. Seulement, le retour à Madagascar est loin d’être de tout repos. Les jeunes femmes sont rejetées par leurs proches, qui espéraient qu’elles rapporteraient beaucoup d’argent. C’est le cas d’Olivia qui a été abandonnée par sa famille. « Mes frères et sœurs ne veulent plus m’adresser la parole ». Elle aussi garde un souvenir amer du Liban, où elle a été incarcérée dans des conditions effroyables après avoir été accusée par sa patronne d’avoir volé les clés de sa voiture.
Il n’est aussi pas rare que des mineures âgées d’à peine 14 ans tentent également l’aventure. C’est le cas de Marie, contrainte par sa tante à aller au Liban. Une fois sur place, son patron l’a violée régulièrement. Elle tombe enceinte. Lorsqu’il s’en rend compte, il la chasse. Livrée à elle-même, la jeune fille accouche seule et jette son bébé du huitième étage d’un immeuble. Une affaire médiatisée qui a d’ailleurs ému l’opinion publique malgache. [Link]
modern day slavery.
i am surprised nobody commented on this matter till now.. (ça n’arrive qu’aux autres, alors j’m’en fous pas mal, Edith)
by principle of action and reaction, it should backfire on the motherf***ers one way or the other.
i just pray it hits them where it hurts the most and when they least expect it.